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2,6 millions de francs, non compris les frais de mutation et de notaire. C’est le prix payé par la ville de Lausanne pour racheter le cinéma Le Capitole. Un chiffre que la TSR a lu sur un procès-verbal de la Municipalité vaudoise du 7 juillet 2010. Un montant resté secret jusqu’ici, selon le vœu de la municipale en charge de la culture, la socialiste Silvia Zamora, et l’ancienne propriétaire des lieux, Lucienne Schnegg, figure connue des Lausannois et immortalisée dans un film de Jacqueline Veuve (La Petite Dame du Capitole). Agée de 85 ans, cette dernière en réclamait à l’origine 3,5 millions de francs.
Majoritairement ashkénaze, ou à dominante séfarade, traditionalistes, ou libérales, les communautés juives de Suisse romande constituent une mosaïque vivante du judaïsme helvétique. Rencontres avec des membres de celle-ci à Genève, Lausanne et La Chaud-de-Fonds.
01. MARC ALAIN BLOCH: «Je suis un équilibriste»
Son arabica est aussi pur que ses origines ashkénazes. Né en 1950, Marc Alain Bloch, patron des cafés La Semeuse, vient d’une famille juive d’Europe de l’Est et d’Alsace, installée à La Chaux-de-Fonds depuis plus d’un siècle. Dans la cité horlogère, les Bloch fondèrent une boutique de denrées coloniales avant que ses parents n’en fassent ce symbole jaune de la torréfaction et du petit noir.
Dans sa dernière livraison, le magazine Plaidoyer (payant) livre plusieurs informations intéressantes sur le fonctionnement du Tribunal fédéral (TF). Tout d’abord, constate la revue juridique, la Cour européenne des Droits de l’Homme, sise à Strasbourg, a admis que la plus haute instance juridique suisse avait violé, en 2009, plusieurs fois la Convention européenne des Droits de l’Homme. Pour être précis, dans cinq cas sur sept quant au fond soumis à la Cour européenne. Le rapport de gestion du TF explique cela pour deux raisons au moins. D’une part, «les cours [du TF] arrivent à maîtriser le volume des affaires en statuant dans un délai raisonnable, mais parfois au détriment de l’examen approfondi qui serait nécessaire». Résultat, Strasbourg retoque Lausanne. D’autre part, avoue encore ce même rapport de gestion, il semble que le politique vient parfois mettre son grain de sable dans des décisions de droit. En effet, comme l’écrit Plaidoyer, «les juges fédéraux ont décidé fin 2009 de composer les cours de manière à ce que jamais des juges du même parti politique ne puissent disposer d’une majorité absolue». Une phrase qui rassure sur l’impartialité de la justice helvétique jusqu’au milieu des années 1960, une époque où l’écrasante majorité des juges fédéraux cotisaient au parti radical.