EXCLUSIF. Ex-patron canadien, Riadh Ben Aïssa entame son 14e mois de préventive en Suisse pour blanchiment et corruption, un record. Son frère dénonce l’acharnement du Parquet fédéral et porte plainte contre le procureur général.
MPC


Un magnat anglais sous enquête en Suisse
EXCLUSIF. Victor Dahdaleh, magnat anglo-canadien de l’aluminium dont les activités sont centralisées à Lausanne, est sous le coup d’une enquête pénale en Suisse pour soupçons de corruption sur des contrats au Bahreïn. Un ex-ministre bahreïni est aussi visé. Lire la suite

Des GovWare, mais à quel prix?
OPINION. Habile manœuvre. Ce mercredi, le Conseil fédéral acquiesce aux désirs de la justice pénale suisse. Si les Chambres fédérales l’acceptent aussi, elle pourra utiliser des logiciels espions (GovWare) pour fouiller les communications et les ordinateurs des criminels. Mais d’un autre côté, les dizaines de millions de francs que coûte ce type d’investigations secrètes resteront à la charge des Parquets… En gros, cela revient à vous filer les clés de la Ferrouse, essence comprise, mais sans la vignette pour l’autoroute.

Affaire SNC-Lavalin: un ex-PDG entendu en Suisse
EXCLUSIF. Jacques Lamarre, l’ex-PDG du géant de la construction SNC-Lavalin a été interrogé par le Ministère public de la Confédération, a appris la RTS. Cette audition avait pour cadre l’enquête contre Riadh Ben Aïssa, un ancien de la firme, suspecté de corruption et de blanchiment. Les montants avoisinent les 130 millions de francs. Lire la suite

Berne bloque des centaines de millions d’origine ouzbèke
EXCLUSIF. Le Ministère public de la Confédération enquête sur une vaste affaire de blanchiment d’argent et de corruption en lien avec des fonds ouzbeks. Selon la RTS, des centaines de millions de francs ont déjà été bloqués dans plusieurs banques suisses depuis début août. Au centre de l’affaire, des personnes proches de la famille du président Islam Karimov. Lire la suite

HSBC Genève hébergeait les comptes du clan Ben Ali
HSBC Private Bank (Suisse) SA est au centre d’une nouvelle affaire lié aux avoirs mal acquis de l’ex-dictateur tunisien Ben Ali. Selon la RTS, les nouvelles autorités tunisiennes soupçonnent la banque d’avoir hébergé les comptes de deux sociétés offshore du clan. Des sociétés impliquées en 2008 dans une transaction immobilière qui aurait rapporté près de 130 millions de francs à l’ex-dictateur tunisien et à ses proches. A l’époque, l’acheteur est un fonds d’investissement libyen, alors contrôlé par l’entourage du Colonel Kadhafi.