Les médias s’acharnent-ils sur Neuchâtel Xamax? Oui, selon Mario Widmer, une voix autorisée avec 30 ans de carrière comme journaliste sportif au Blick, puis comme manager de Martina Hingis. La presse suisse, écrit-il, a fait de Bulat Chagaev, le nouveau propriétaire du club, un vrai ennemi public numéro un et une cible rêvée pour les moralistes, de droite comme de gauche. Le propos ne convainc guère. Lire la suite
Politique
Qui contrôle Swissmedic?
Suite à l’enquête de Temps Présent et de la cellule Enquêtes de la TSR, un constat apparaît: la faiblesse des contrôles internes effectués par Swissmedic sur les déclarations d’întérêts remplies par ses experts. Explications. Lire la suite
Juifs en Suisse: une communauté écartelée
La plupart des communautés israélites de Suisse déclinent et leurs membres habitent désormais les grands centres urbains de Genève et de Zurich. Une érosion qui n’empêche pas des divisions entre Séfarades et Ashkénazes ou libéraux et traditionalistes. Radiographie.
«Si certains ont été blessés par mes mots, je m’en excuse.» Ces paroles, Christophe Darbellay, président du Parti démocrate-chrétien, les a prononcées lors d’un débat public organisé par la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI), la faîtière des juifs traditionalistes. C’était le 13 mai 2010. Fin 2009, le politicien avait en effet remis en cause l’octroi de cimetières aux minorités religieuses. «La sortie de M. Darbellay nous a étonnés. Surtout venant d’un parti comme le sien, habituellement tourné vers le respect des croyances et des libertés», dit poliment Sabine Simkhovitch-Dreyfus, vice-présidente de la FSCI. Mais chez d’autres Juifs suisses, la «sortie» du dirigeant démocrate-chrétien fait toujours hocher les têtes. En signe de désapprobation.